These Foolish Things ♡

NOM: Monroe, comme la célèbre icone mais nous n'avons aucun lien de parenté, malheureusement. ► PRENOM: Irene, héritage de ma grand mère maternelle. ► AGE: j'ai 25 ans ► DATE ET LIEU DE NAISSANCE: Je suis née le 21 juin à la Nouvelle-Orléans ► ORIGINES: américaine ► STATUT CIVIL: célibataire ► TRAITS DE CARACTÈRE: Amusante + Bavarde + Rancunière + Indépendante + Ambitieuse + Rêveuse + Charmeuse + Talentueuse + Vulgaire + Amicale + Curieuse + Dynamique + Naturelle + Perspicace + Positive + Fonceuse ► GROUPE: l'amour est aveugle

Gesper était accroupie, la tête dans la cuvette des toilettes à cracher tripes et boyaux. L'annonce que Scott venait de lui faire l'avait complètement retourné. Comment pouvait-il la quitter pour ça ?Avait-il été amoureux juste au moins une seconde durant leur relation ? Son excuse était-elle réelle ou juste un mensonge pour ne pas avouer la véritable raison de ce pitoyable largage ? Elle en avait eu des relations mais jamais elle n'avait aimer autant. Jamais elle n'avait vu aussi loin dans le futur avec une personne. Et lui, oui lui, osait la quitter à cause de son compte en banque ! Elle le détestait, et espérait qu'en vomissant son dernier repas, elle allait aussi vomir l'amour qu'elle avait pour lui. Au moins, maintenant, elle avait du temps pour enquêter sur la disparition de Josie.
« Quel connard ! » Tous les mêmes, pensais-je en portant la tasse 'Garce de l'année' à mes lèvres. Gesper et Scott n'était qu'une représentation de moi et de lui, dont je ne prononcerais pas le nom. Comme dans Harry Potter, il était la personne dont on ne devait pas prononcer le nom. Me larguer car j'étais pauvre et lui riche ! Il savait dés le départ que je vivais dans un studio et que j'avais du mal à boucler les fins de mois, ça ne lui avait pas poser de problèmes jusqu'à ce que son père l'engage dans sa société. Alors que certaine se laissait aller, déprimait et s'empiffrait après s'être fait larguée, j'avais décidé d'écrire tout ça pour extérioriser mes sentiments. Mon regard se posa ensuite en bas à gauche de l'écran, je poussais un cri, je devais travailler dans 30 minutes au piano bar. Je me jetais hors de ma chaise et pris la route vers le Pat O'Brien's bar.

Trois ans plus tôt
Je portais le masque à mon visage, puis fis un nœud avec les deux bandes de soie rouge. Je remis d'une façon peu féminine mon bustier. C'était mon tour, je monta sur scène et pris place devant le micro. Les invités, friqués et bruyant, se fichait pas mal de ma présence, il parlait, riait et dansait, même en l'absence de musique. J'avais réussis à avoir ce petit job, car l'organisatrice était venu quelques jours plus tôt au piano bar et m'avait entendu chanter en attendant que quelqu'un se manifeste. Je pris une grande respiration et commença à chanter Fever. Ce ne fut pas comme les films, personne ne s'arrêta pour voir qui chantait, personne sauf une personne, un homme dans un costume noire et un masqua couleur argent. Il posa son verre pour s'approcher de la scène, on ne se quittait pas du regard. C'était magique, trois chansons plus tard je quittais la scène. L'homme au masque argenté se pressa vers moi, me tendant une coupe de champagne. Je ne savais pas encore que l'homme en face de moi allait être ma plus belle et ma pire histoire d'amour, une histoire banale dans les films et livres, celle qui lie un homme beau et riche et une femme pauvre à la beauté paresseuse.
Si j'avais su, je pense que je n'aurais pas accepter son verre, je ne l'aurais pas non plus suivit sur le toit (où j'avais attrapé la crève d'ailleurs), je ne l'aurais pas laissé détacher les deux rubans rouge. Certes l'année qui suivie fut, merveilleuse mais valait-elle vraiment la peine que je souffre autant ? Après m'être fait larguer, j'ai été malade durant 3 semaines, comme Gesper, j'ai rejeté tout ce que je mangeais, mes yeux étaient tellement fragiles que j'ai vécu ces semaines dans la pénombre, avec des lunettes de soleil. J'ai eu un mal de tête presque permanent à force de chercher ce qui n'allait pas chez moi pour qu'il me quitte. J'avais été le genre de fille que je critique pour être si sensible.


« Ce n'est pas que je m'emmerde mais j'ai autre chose à faire de ma journée !» Les pieds sur le bureau, j'attendais le retour de mon éditeur. Il fit son apparition dans la pièce, il poussa mes pieds de son bureau et tira la chaise pour que je me lève. Il était jeune, sexy et goshh, parfait !!! Lèves ton gros cul de ma chaise et on pourra parler ! Je me levais pour me rasseoir aussitôt sur son bureau. Tu es sérieuse ? Je levais les épaules. « Je veux bien m'asseoir sur tes genoux mais Miss Grincheuse pourrait être jalouse.» Disais-je en pointant du doigt sa secrétaire qui nous guettait par la porte ouverte. Pourquoi tu dis ça ? Me répondit-il en s'asseyant sur son siège en cuir.  « Vraiment ? Tu voix pas que la pauvre petite est folle amoureuse de toi ? » Il était gêné, en même temps elle était bien plus jeune que lui. Arrêtes tes conneries. Je me rapprochais de lui, en posant ma main sur son genoux.  « De toute façon, on sait tout les deux, que tu n'as d'yeux que pour moi ! » J'éclatais de rire, pour faire passer cette vérité pour une blague. Il me tendit mon chèque.  « Tu es rapide aujourd'hui ! » Je fourrais le chèque dans mon sac. Me relevant de la table.   « Oui, j'ai pas envie que 'Miss Grincheuse' empoissonne mon café. » La jalousie se lisait sur le visage de cette dernière, après tout, j'étais aussi jalouse d'elle. Elle passait toute ses journées avec lui, l'homme dont je rêvais secrètement.  « Bon aller, faut que j’aille dépenser tout l'argent que tu m'as donné.» Je quittais son bureau, un sourire sur mes lèvres pour rendre verte de jalousie sa secrétaire.